Hello!

On continue la semaine Pauline Alice sur le blog avec ma première robe Aldaia, et je dirais même que c’est ma robe chouchou!

Avec la robe Arum que je vous ai présentée il y a quelques jours, ce sont vraiment deux basiques incontournables de ma garde robe et je ne vais pas vous mentir: ça fait du bien de coudre des vêtements qu’on a envie de porter tout le temps!

 

J’ai toujours aimé coudre des robes, ça a été vraiment un déclic en moi lorsque j’ai découvert les patrons indépendants il y a quelques années maintenant et surtout les robes Aubépine et Moneta, deux gros coups de coeur pour ma garde robe. Depuis, mes cousettes sont un peu élimées et il était plus que temps de les remplacer par des vêtements un peu plus frais et j’ai eu le coup de coeur lorsque la robe Aldaia est sortie il y a maintenant un peu plus d’un an. Depuis, on a pu voir les versions fleurir par ci par là, toutes plus belles les unes que les autres, et je savais qu’il m’en fallait une.

Aldaia, c’est un patron génial car il permet une multitude de possibilités: vous pouvez choisir le buste avec différentes encolures (un col V, une encolure ronde ou cache-coeur), différentes jupes (une jupe mini et près du corps, une jupe midi et près du corps ou une jupe courte patineuse) et manches (pas de manches, manches courtes ou 3/4): 27 patrons en un, qui dit mieux?

J’ai même envie de dire qu’il y a encore plus de possibilités car j’ai personnellement choisi des manches longues (j’ai simplement rallongé le patron des manches longueur 3/4 pour en faire des manches longues), bref des possibilités quasi infinies, et la certitude que vous y trouverez votre bonheur.

Ce qui m’a attirée avant tout sur Aldaia c’est l’encolure cache-coeur: c’est le genre d’encolure que j’adore, mais j’ai toujours peur que le décolleté soit trop prononcé. Or vous pouvez le voir sur les photos, le décolleté est bien plaqué et ne révèle rien d’indécent, c’est vraiment ce qui m’a décidée pour me lancer lorsque j’avais vu des versions proposant ce type d’encolure.

Pour moi, les découpes princesses associées à l’encolure cache-coeur donnent un rendu un rien sexy, très féminin et sophistiqué.

Bien sûr, comme d’habitude, j’ai mis du temps avant de me lancer, et je dois être la dernière de toute la blogosphère à vous proposer ma version, mais je suis tellement ravie du résultat que je pense en refaire encore d’autres (et pourtant j’en ai déjà 3 à mon actif!). Cette première version était ma robe de Noël, que j’ai eu beaucoup de plaisir à porter pendant les fêtes. J’ai eu énormément de compliments sur elle et j’en suis plus que ravie!

  • Choix du tissu:

La robe Aldaia est prévue pour être réalisée en tissu extensible, l’aisance du patron étant négative il vous faudra choisir un tissu en jersey qui possède entre 20 et 30% d’élasticité (idéalement milano).

Pauline vous a préparé ici une petite vidéo pour calculer l’élasticité de votre tissu pour savoir s’il conviendrait pour la réalisation d’Aldaia.

La première que je vous présente a été réalisée dans un jersey Milano, couleur Baies écrasées, qui vient de chez Little Fabrics. Cette couleur, non mais cette couleur! J’en suis dingue, et je trouve qu’elle est pile dans ma palette de couleurs!

Malheureusement, ce coloris est épuisé mais vous pouvez retrouver d’autres couleurs de ce même tissu et je vous le recommande vivement pour Aldaia, il est d’une qualité dingue, il n’a pas bougé depuis que j’ai réalisé la robe et il tient parfaitement au lavage.

Comme Pauline et Anne l’ont expliqué dans leurs articles respectifs, le jersey Milano est idéal pour ce patron: il ne marquera pas vos petits défauts et accessoirement c’est une matière bien épaisse, parfaite pour l’hiver et la robe tient ainsi bien chaud. J’adore porter cette robe avec un gilet fluide par dessus, je me sens vraiment très à l’aise et à mon avantage.

  • La réalisation de la robe

Pour la réalisation de la robe, j’ai assemblé les hauts des découpes princesses à la machine à coudre, ainsi que quelques détails, mais la majorité de la robe a été faite à la surjeteuse.

Au passage, les marges de coutures sont déjà incluses dans le patron et sont de 1cm (personnellement je préfère quand les marges de coutures sont incluses car ça m’évite de les rajouter, ce que j’oublie systématiquement de faire ^^), ce qui est une marge de couture “idéale” pour coudre à la surjeteuse.

Si vous n’avez pas de surjeteuse, pas de panique: vous pouvez réaliser la robe avec la machine à coudre, simplement la sur jeteuse permet de faire des finitions aux petits oignons. N’oubliez pas si vous utilisez la machine de bien utiliser des aiguilles spéciales pour coudre le jersey (elles ont un bout plus rond que les aiguilles classiques pour éviter de trouver votre jersey).

D’ailleurs, en parlant de finitions, j’en ai fait mention dans mon dernier épisode de podcast couture (que vous pouvez retrouver en vidéo ici), pour les finitions j’ai utilisé du fil mousse venant de chez Mercerie Extra pour les fils se trouvant dans les deux boucleurs de ma surjeteuse.

Je trouve le rendu super propre et très bien fini, ce fil permet de recouvrir le bord du tissu de manière douce et le rendu est impeccable (si vous voulez en savoir plus sur la couture du jersey et toutes les petites techniques nécessaires, je vous recommande vivement le livre de Marie Poisson, Coudre le Strech, qui est une véritable mine d’informations!).

Le reste des finitions a été fait à l’aiguille double pour la surpiqûre de l’encolure, et pour les ourlets.

Le fait que le vêtement soit en jersey et peut être assemblé à la surjeteuse rend la couture très rapide et efficace, idéal pour faire une petite robe dans le week-end.

Cependant, si vous êtes débutante et que vous souhaitez vous lancer en jersey, peut être vaut il mieux choisir un patron plus simple et basique ( bien sûr rien n’est insurmontable quand on débute si on est motivé mais c’est plus gratifiant de commencer par un patron accessible et facile!). Ce n’est pas non plus un patron très difficile à mon sens mais il nécessite un peu de technique.

  • Impression du patron

Pour Aldaia, je suis partie sur une version PDF du patron, que j’ai fait imprimer chez Copy Sew, un site qui proposait d’imprimer sur papier vos patrons PDF, mais qui est désormais fermé.

Au final c’était une idée relativement mauvaise de ma part: le site copy sew était très bien, je n’ai eu aucun problème avec mais j’ai voulu faire imprimer plusieurs planches de patrons pour me permettre de faire plusieurs versions, ce qui a fait grimper la facture et je crois que je m’en suis sortie plus cher au final que le patron pochette, ce qui est un peu con de ma part vous en conviendrez!

Bref, ça m’a permis de ne pas avoir à décalquer le patron, car j’avoue que je ne suis pas une grande fan des PDF en général.

Si vous souhaitez faire comme moi, copy sew n’existe plus mais il y a d’autres sites permettant de faire imprimer vos patrons, et notamment un autre que j’ai testé, le site Patternsy qui vous permet d’imprimer des patrons que vous avez au format PDF sur un papier spécial patrons de couture, un papier de soie fin. La qualité et le service sont impeccables mais je vous conseille tout de même de vous renseigner sur le prix avant d’acheter: ne faites pas la même boulette que moi!

  • Le choix de la taille et la toile

Le patron de Pauline existe de la taille 34 à la taille 48. Je suis donc partie sur la taille 48, celle ci correspondant à mes mensurations. Je n’ai pas fait de toile et j’ai coupé directement dans mon tissu (oups!), finalement les manches que j’avais rallongées un peu moi même étaient trop larges à mon goût (j’aime quand mes robes sont près du corps et pas trop loose) donc j’ai repris les manches pour les resserrer un peu, ainsi que les côtés du buste. Mais vraiment rien de méchant: le patron est parfait tel qu’il est, les explications sont très bien faites (vous avez même des schémas pour vous aider pour l’assemblage) et je n’ai eu aucun souci d’ordre technique!

Bref, ce patron est un must have et je reviens très vite avec la version suivante ;).

J’espère que ce petit tour d’horizon du patron vous aura plu et n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!